Quel que soit l’individu, il est vecteur d’information. En effet, si un maillon ne relaye pas l’information et que d’autres le suive dans son inaction, l’information perdra en résonance à en devenir silencieuse. Nous pensons trop souvent que le mouvement de l’information est à sens unique et descendant. Un journal parle d’un sujet, nous disposons de l’information, nous jugeons d’une prise d’action ou non. Cependant, l’espèce humaine est une somme d’êtres sociaux. Nous échangeons auprès des personnes qui composent notre vie. Les informations ressurgissent, sont débattues retentissant une nouvelle fois physiquement en nous. Il est aisé de considérer que lorsque l’information est échangée par un grand nombre d’individus, la probabilité que celle-ci éveille à l’action s’exacerbe.
Toutefois, lorsque l’information ne touche que très superficiellement l’opinion publique, celle-ci se muera en action isolée, les acteurs du changement seront morcelés. Dès lors, nous devons être maillons de l’information pour la distribuer à ceux qui nous entourent, raisonnant auprès d’autres maillons qui composent notre société. En intégrant comme engagement de mission “apporter de la connaissance en informant, sensibilisant, formant autour des enjeux que nous partageons”, nous nous voulons d’être garant de la transmission des informations.
Pour une scientificité de l’information comme socle de connaissance
Pour qu’une source soit partagée, il faut que son information soit vérifiée pour qu’elle retranscrive une réalité avec véracité. L’ère numérique, à travers les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC), a développé des échanges avec une telle célérité que celle-ci se voit partagée sans être vérifiée. Aujourd’hui, les formats de nos contenus des réseaux sociaux, principaux médiums d’information, répondent à des critères spécifiques, chaque information est présentée de la même manière à l’utilisateur. Comment dissocier les informations importantes de celles qui ne le sont pas, d’autant que les fake news sont légion ?
Nous devons être scrupuleux sur les informations que nous allons considérer, celles que nous allons transmettre. Les articles scientifiques s’opposent à l’injonction du temps court. Ces articles sont évalués par un comité d’évaluation, autrement appelé comité de relecture ou comité scientifique. Ces mêmes articles peuvent être soumis à l’évaluation par les pairs, subir d’autres process de qualité encore plus rigides. Le GIEC composé d’experts scientifiques répond à ces critères de scientificité dans les rapports qu’il publie. Ces scientifiques se nourrissent de la littérature scientifique en matière de climat pour synthétiser ces données in fine les rapports du GIEC.
Il ne doit pas être considéré ici que le scientisme est un état nécessaire et exclusif pour répondre aux besoins de notre temps. Cependant, constituer nos fondations de connaissances à travers un certain nombre de ces éléments semble suffisamment solide pour s’y adosser, supporter nos réflexions et pour y développer nos actions.
Une nouvelle partie du rapport du GIEC alarmante
Le GIEC nous délivre le 28 février 2022 le second volet du sixième rapport portant l’intitulé “Changement climatique : impacts, adaptation et vulnérabilité”. Et au mois de mars 2023, plus récemment, la synthèse AR6 du #ClimateReport2023. Les 270 scientifiques nous livrent les impacts perceptibles du changement climatique sur les écosystèmes et nous humains. L’inexorable hausse de la fréquence d’événements climatiques extrêmes, à la volée : vague de chaleur ; inondations ; cyclones tropicaux intenses ; sécheresses ; incendies. Les causes de ces événements sont bel et bien de notre ressort avec pour conséquences les difficultés d’accès à l’eau, la sécurité alimentaire, problèmes sanitaires, l’érosion de la biodiversité etc.
Les organisations, qu’importe leur nature, doivent communiquer ces documents pour parer aux carences de médiatisation afin d’informer, sensibiliser, dans le but de générer des actions dans leur structure et toucher des personnes (physiques et morales) qui les suivent. Il en est de notre devoir d’être acteur de la diffusion de l’information, cela constitue notre raison d’être. C’est dans cette démarche que s’inscrit THACT.
Engageons-nous à partager le rapport du GIEC !
Dès ses premiers jours, fin février, la deuxième partie du rapport a manqué de portée. Les médias n’ont attribué qu’une très faible partie de leurs espaces pour aborder la thématique du changement climatique. Les données, les tendances, les préconisations doivent être d’intérêt public. En effet, chacun est touché par les changements climatiques, il n’y a pas un endroit sur cette terre qui ne le sera pas. Les répercussions touchent et toucheront toutes les personnes foulant la terre et les environnements dans lesquels nous évoluons. Selon le GIEC, les solutions d’adaptation nécessitent une transformation systémique. Comment fédérer sur des politiques étatiques, organisationnelles, managériales si les individus ne disposent pas du même niveau d’information ?
Les organisations, qu’importe leur nature, doivent communiquer ces documents pour parer aux carences de médiatisation afin d’informer, sensibiliser, dans le but de générer des actions dans leur structure et toucher des personnes (physiques et morales) qui les suivent. Il en est de notre devoir d’être acteur de la diffusion de l’information, cela constitue notre raison d’être.
PH